Résumé :
Alors que leur bâteau a échoué, Euphrosine et Iphicrate se retrouve bloqués avec leurs esclaves sur une ile. Mais pas n'importe
quelle île, non, il s'agit de "L'île des esclaves". Les hommes qui vivent dessus ont décidé de tuer ou de réduire en esclavage tous les maîtres qu'ils rencontrent, car ils étaient eux aussi des
esclaves. C'est ainsi que les rôles entre esclaves et maîtres s'inversent.
Les anciens esclaves vont-ils être cruels envers leur ancien maître ? Ne vont-ils pas se rebeller pour retrouver leur liberté
?
Avis :
J'avais le choix entre trois livres pour la lecture cursive de français et ayant déjà à la maison La ferme des animaux de ORWELL et étudier un petit extrait de L'île des Esclaves de MARIVAUX en classe,
je me suis décidée pour ce dernier. Mais comme j'ai eu un mal de chien à trouver ce livre (il n'était pas dans les librairies, ni grandes surfaces), lorsque l'on a déniché
La contreverse de Valladoïde de CARRIERE, troisième choix, on l'a acheté au cas où on ne trouverai pas l'autre. Mais heureusement, on l'a enfin
trouvé ! Et en prime, il y avait La Colonie du même auteur dans l'une des éditions pour seulement 1€ de plus !
Enfin bref, même si j'ai trouvé cette lecture un peu plus compliqué que La
colonie du même auteur, je n'ai pas été déçue par l'histoire. Elle est vraiment super intéressante ! Il n'y a rien à dire, on imagine
très très bien les scènes devant nous. C'est comme si on avait un film devant les yeux en même temps. Non, vraiment dès la scène d'exposition (et oui, j'ai appris ma leçon :) ),
je suis totalement entrée dans l'histoire ! En deux heures, même pas (enfin avec pause au milieu, parce que je ne me voit pas en cours de physique être en train de lire au lieu
de faire le TP...) j'avais finis !
Je regrette cependant que le vocabulaire soit un peu compliqué, ou du moins, le sens de certaines
phrases est vraiment pas facile à comprendre, du moins au départ, peut-être que je m'y suis faite par la suite, je ne sais pas. Mais le démarrage a été dur ! Mais c'est
vrai que c'est pas mal que pour les mots qui ne sont plus utilisés de nos jours, ils nous mettent une note avec un synonyme qui va parfaitement dans la phrase. On peut
ainsi échangé les mots et comprendre, ce n'est pas comme si on avait une définition énorme de quinze lignes où il faut aller chercher dans le dictionnaire les trois quarts des mots
!
Les personnages sont vraiment pas mal ! Ils ont un caractère bien trempé, mais c'est pas plus
mal ! Il ne se passerait rien, si ce n'était pas le cas. Et puis, on s'y attache, malgré leurs coups bas, ils font rire (un peu) et sont très
agréables ! Non, franchement, je les aime bien. Par contre, je suis incapable de me souvenir de leur nom et comment les orthographier (pour le résumé,
je les ai recopiés !). Je ne sais pas comment je vais faire pour le contrôle de samedi, parce que j'avais à peine finis de lire que je ne me rappelais pas leur nom
!!
Encore une fois, je trouve les idées de MARIVAUX très en avance sur son temps ! Ce n'est pas souvent qu'au XVIIIe siècle
on se dit contre l'esclavage, enfin peut-être que si, mais moi c'est la première fois que je vois ça ! Et quand la prof de français dit que le théâtre évite la censure, il faut que les
forces de l'ordre se nettoient les yeux, parce que je trouve ça clair comme de la roche ! Et puis la fin est vraiment très très belle. On ne peut pas rêver mieux !
Une pièce vraiment très bien !
16/20
IPHICRATE
Eh ! ne perdons point de temps, suis-moi : ne négligeons rien pour nous tirer d'ici. Si je ne me sauve pas, je suis perdu; je ne reverrai jamais
AThènes, car nous somme dans l'Île des esclaves.
ARLEQUIN
Oh ! oh ! qu'est-ce que c'est que cette race-là ?
IPHICRATE
Ce sont des esclaves de la Grèce révoltés contre leurs maîtres, et qui depuis cent ans sont venus s'établir dans une île, et je crois que c'est ici :
tiens, voici sans doute quelques-unes de leurs case; et leur coutume, mon cher Arlequin, est de tuer tous les maîtres qu'ils rencontrent, ou de les jeter dans l'esclavage.
Pages 96 et 97
L'ïle des esclaves a été écrit par MARIVAUX. Il vient de France. Il a été publié par l'édition
Magnar dans la collection Classiques & contemporains avec La Colonie (de MARIVAUX également). Il compte 11 scènes, et environ 66 pages. Il est
indiqué niveau 4 (pour les secondes et premières).