Résumé :
Lena vit dans un monde où l'amour, l'affection, les sentiments sont vus comme une maladie. Ils sont donc défendus et un traitement existe. Cependant, celui est trop dangereux pour qu'il soit utilisé avant les 16 ans du patient.
Elle vient d'une famille où certains membres ont été infestés dans le passé : sa mère s'est suicidée suite à sa maladie, sa cousine s'est fait tué car son mari était un Sympathisant, un résistant. Elle est donc convaincue que sa vie est en danger et qu'elle risque à tout moment d'être contaminée.
Va-t-elle tomber malade ? Et dans ce cas, ne serait-elle pas plus heureuse ?
Avis :
Ce livre traîne depuis noël dans ma PAL, je crois et même si j'avais très envie de le lire, je n'ai jamais trouvé le temps. En tout cas, rien que le résumé est accrocheur, même si je trouve qu'il va un peu loin dans l'histoire. Il y a certains éléments du résumé officiel qui ne sont dans le livre que vers la moitié : dommage, car ça supprime du suspense !
Par contre, j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire. Elle est très originale et change des autres dystopies que l'on peut avoir. Cependant, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un rapprochement entre Délirium et Uglies. Il y a d'abord l'héroïne qui est d'accord avec le système, son amie qui est contre et plein d'autres détails du même genre. C'est étrange, parce que ce n'est pas mon genre de comparer les différents romans.
J'ai beaucoup aimé les personnages ! Même s'ils ne sont pas très surprenants, ils sont très attachants ! Lena avait parfois tendance à m'énerver au début, mais j'ai commencé à l'apprécier très rapidement ! Alex, Grace et Hana sont aussi géniaux ! J'ai un peu peur qu'on ne les retrouve pas beaucoup dans la suite des tomes, du moins les deux dernières. Enfin, je verrais bien dans le tome suivant !
Pour finir, je dois dire que même si l'histoire n'a pas énormément de suspense, de surprises, la fin ou du moins le dernier chapitre est ... Une HORREUR !! Y'a pas d'autre mot ! Je vous rassure, ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais le dernier paragraphe est ... Comment on peut finir un livre comme ça ? J'ai été obligé d'aller acheter le tome 2 le lendemain ! Et maintenant, il va falloir que je trouve le temps de le lire ! Heureusement, il y a une LC en juin :p
Enfin bref, pour un livre qui donne envie d'être poursuivi et comment dire ? et de savoir la fin du livre, et bien il ne décolle réellement qu'à la toute fin, mais c'est une façon comme une autre. Au moins, là, je ne peux pas rester sans savoir la suite ! C'est le premier livre que je lis, je pense, qui te tend un os (ou un plat de frites) et te le retire 20 secondes après (temps qu'il faut pour lire le dernier chapitre) !
J'ai l'impression en relisant mon avis de donner l'impression d'avoir trouvé le temps long en lisant ce livre, mais ce n'est pas du tout le cas. Même s'il ne se passe pas grand chose de surprenant n'y qui donne beaucoup de suspense. J'avais quand même très très envie de connaître le suite et de savoir comment ça allait se terminer !!
Dernier point, j'ai aussi beaucoup aimé les citations de livres, qui n'existe que dans Délirium. Il m'ont permis de comprendre pas mal de détails sur le système, même si d'autres étaient plus une distraction que une réelle information ! Mais c'est quand même une très bonne idée. J'ai déjà vu dans un livre des inscriptions du même genre, mais je suis incapable de dire dans lequel ! Y a-t-il une inspiration ?
Un livre vraiment bien qui force (presque) à lire la suite !
17/20
Autres participants à la LC organisée par Simi : Mia ; Kassandra ; petit_speculoos ; Sookies ; laura1912 ; Cln ; meldc ; Felina ; Anna02 ; bebere ; styx2005 ; reveline ; Caya ; Luna ; Nelly17 ; Salsera15 ; Petite Fleur ; ChicaNessita ; Lola ; Stephanie-plaisir de lire ; nane42 ; Arcaalea ; Gabyelle ; Tris ; Lilichat ; (Anna002) ; (Mayella) ; Juliah
Il y a soixante-quatre ans que le président et le gouvernement ont classé l'amour au rang de maladie, et quarante-trois que les scientifiques ont mis au point un remède. Tous les autres membres de ma famille ont déjà subi le Protocole. Ma sœur aînée, Rachel, est immunisée depuis neuf ans. Elle est protégée de l'amour depuis si longtemps qu'elle dit ne même plus se souvenir des symptômes. Mon Protocole aura lieu dans quatre-vingt-quinze jour exactement, le 3 septembre. A la date de mon anniversaire.
[...]
Je n'aime pas savoir qu'à l'heure qu'il est la maladie coule dans mon sang. Parfois, je le jure, je la sens, elle me brûle les veines à la façon d'un liquide gâté, à la façon du lait tourné. Elle me donne l'impression d'être sale. Elle m'évoque des enfants capricieux. Elle m'évoque des images de résistance, de filles malades se roulant par terre de désespoir et s'arrachant les cheveux, la bouche écumante de salive.
Et, bien sûr, elle me rappelle ma mère.
Après le Protocole, je serai heureuse et en sécurité pour toujours. C'est ce que tout le monde dit, les scientifiques, ma sœur, tante Carol. Une fois que j'aurai été traitée, les Évacuateurs m'attribueront un compagnon. Dans quelques années, nous nous marierons. Depuis peu, je me suis mise à rêver de mes noces. Je me tiens sous un dais blanc, des fleurs piquées dans les cheveux, main dans la main avec un garçon, mais chaque fois que je me tourne vers lui son visage devient flou, comme lorsqu'une caméra n'est pas au point, et je suis incapable de distinguer ses traits. Sa main est froide, sèche, et mon cœur cogne régulièrement dans ma poitrine - dans ce rêve, je sais qu'il battra toujours au même rythme, qu'il ne s'arrêtera pas, ne s'emballera pas, mais ce contentera de ses Boum Boum Boum jusqu'à ma mort.
Je serai sauvée, et je ne souffrirai jamais.