Résumé :
Léon n'est déjà pas très grand, mais en plus il a épousé une femme plus grande que lui. Ce couple heureux fait fi de toutes les critiques et tous les commentaires, jusqu'au jour où il découvre que ses habits sont trop grands.
Est-ce lui qui rétrécit ? Pourquoi rétrécit-il ?
Avis :
J'aimais beaucoup l'idée de ce roman, enfin seulement quand je ne l'avais pas encore commencé, car dès les premières pages, ça se gâte ! Je n'avais pas l'intention d'emprunter de second roman à la bibliothèque, mais le titre et le résumé de ce livre m'ont interpellée... J'aimais bien la métaphore entre la diminution taille et la gagatitude dont font preuve certains pères envers leurs enfants... L'idée était franchement sympa, et je m'attendais à une vraie discussion philosophique là dessus.
Et puis, j'ai ouvert le roman... Je ne sais pas trop quoi dire à part que ce n'est pas crédible et surtout mal raconté ! Je n'ai pas du tout accroché... Je crois que mon opinion s'est détérioré en même temps que la taille de Léon, autrement dit, très rapidement ! Se retrouver avec un homme de quelques centimètres à peine n'est pas crédible... Je pense que c'est la façon dont c'est amené qui ne fonctionne pas, car avec une réduction progressive, j'aurais sans doute adhéré, mais là ! C'est beaucoup trop rapide !
En plus, c'est assez désagréable à lire... Le manque de respect des enfants est immédiat. La violence envers Léon est directement là... Franchement, c'est le gamin qui est mal élevé ! Depuis quand dès qu'un enfant voit un plus petit que lui, il est méchant ? Du coup, je n'ai pas accroché aux enfants, ni à Solange qui ne le soutient pas vraiment et se sent abandonnée alors qu'il n'y peut rien ! Léon non plus ne m'a pas plu, il subit trop... Et d'une autre côté, il assume pas du tout sa maturité, car il passe son temps à jouer. Pourtant il passe son temps à se plaindre que ses enfants ne lui témoigne aucun respect, mais il faut voir jusqu'où il va aussi !
Une dernière chose qui ne m'a pas plu, c'est les problèmes de concordance... Déjà, les années défilent super vite, ce qui est assez désagréable ! Et en plus, il y a des incohérences, par exemple, Léon se plait que Baptiste l'oblige à faire ses devoirs, et que si par mégarde il se trompe pour une addition ou une division, il sera battu... Mais Baptiste n'a que 4 ans !!!! Je n'ai encore jamais vu d'enfants de cet âge faire des divisions ! C'est n'importe quoi !
Comme je le disais, je m'attendais à tout autre chose, à une métaphore plus qu'au rétrécissement total de Léon... Du coup pour les événements, c'est un peu la même chose. Pour moi, dans ce roman, il ne se passe rien, c'est toujours la même chose : des regrets, des jérémiades, des idioties ! Je pensais plus que l'on aurait l'évolution des enfants, et le rétrécissement du père à travers toutes les concessions qu'il peut faire... Ce qui aurait, je pense, été beaucoup plus intéressant...
Je vais finir par la fin... Franchement, je n'ai pas aimé. Elle est hyper bateau ! Et donc sans surprise, c'était soit ça, soit sa disparition complète... Je dois dire que je l'aime encore moins, car je trouve qu'elle transmet surtout le message de "les mecs, barrez-vous ! On est allergique aux enfants !", car s'éloigner arrange tout... Mais je trouve que ça revient à fuir et ce n'est jamais une solution à long terme... Bref, ce n'est pas le bon message à faire passer, je pense !
Une énorme déception : un livre inintéressant !
8/20
Un mois = une consigne, session décembre 2015 [ma participation]
Bonus : Challenge Gourmand, session 4 [ma participation]
Un mois et demi après la naissance de Baptiste, Léon, enfilant sa veste de velours côtelé, celle qu'il portait quand ils allaient à la campagne, s'aperçut que les manches avaient rallongé et couvraient la moitié des doigts tandis que les épaules tombaient plus que de coutume.
- Ça alors, moi qui l'ai fait faire sur mesure, je vais la ramener chez le tailleur.
Il prit une autre veste dans la penderie, connut la même mésaventure : celle-là aussi semblait avoir poussé dans la nuit et l'extrémité de ses bras pendant comme des moignons. Il se prit à rire. Que se passait-il ? Lui avait-on jouer un tour ?
Mon petit mari a été écrit par Pascal BRUCKNER. Il vient de France. Il a été publié pour la première fois en 2007 par l'édition Brasset & Fasquelle. Il compte 214 pages.