J'écris sur ce blog des chroniques sur les livres que j'ai lus. Il n'y a de commenté que des romans, BD, etc que j'ai lu peu de temps auparavant. Désormais, vous trouverez aussi mes avis sur les films que j'ai été voir au cinéma et sur les séries vues.
Résumé :
Fanny n'est qu'une simple couturière amoureuse d'un valet, enfin c'était ce qu'elle pensait avant que le père de ce dernier vienne lui expliquer que son Martin était en réalité un vicomte nommé Frédéric.
Pour en avoir le coeur net, Fanny décide de se rendre au palais royal. Mais là voilà qui se trouve embarquer par le tsar lui-même sur la piste de danse. Elle devient dès lors la principale attraction de la soirée, cette belle inconnue qui pourrait être accusée de trahison si jamais elle était découverte.
Vont-ils découvrir qui elle est ? Comment Frédéric va-t-il réagir ?
Avis :
J'aime bien ce genre de romance historique, c'est d'ailleurs pourquoi je l'ai emprunté à la bibliothèque quand j'ai lu son résumé - en plus, cela me permet de valider le challenge Un mois = une consigne pour ce mois-ci, car n'ayant pas vraiment de genre préféré, j'ai décidé que ce serait le romance ! -. Je dois dire que je m'attendais un peu à un conte genre Cendrillon, alors que pas du tout. Tout n'est qu'apparence... Je ne sais pas vraiment comment m'expliquer, mais je n'ai pas franchement été emballée par cette lecture.
L'histoire est bien, il n'y a aucun doute là-dessus. J'ai lu ce livre en quelques jours à peine, pourtant quand j'y repense maintenant (quasiment 3 semaines après), je n'arrive pas à me sentir emballée. Au final, il n'y a pas tant de rebondissement que ça et ce qui arrive est assez prévisible. Je pense que ce que je veux dire, c'est que je n'ai pas été surprise par la tournure des événements, même si certains d'entre eux m'ont beaucoup amusée.
Frédéric et Fanny sont mignons, mais j'avoue que par moment ils m'ont agacée. Fanny qui a eu le cran de venir au palais, doute trop, c'est agaçant qu'elle soit toujours en train de... Je n'arrive même pas à trouver les mots ! Elle est toujours en train de se dire "et si jamais ils comprennaient !", mais ça il fallait y réfléchir avant ! Quant à Frédéric, c'est son orgueil qui est agaçant ! Quel andouille à être jaloux de la sorte et puis sa réaction à la fin [il pouvait s'enfuir, mais il a fallu qu'il se batte !]. Bref, c'est dommage, leurs réactions et leur comportement m'a par moment tellement énervé que l'histoire en devenait moins intéressante !
La fin est bien, même si Frédéric m'a agaçé. Cela dit, l'épilogue m'a bien plu... Même si l'histoire en devient un peu trop happy end ! [tout le monde qui débarque sans lui repprocher quoique ce soit.] Le dernier paragraphe m'a un peu prise au dépourvu, mais pourquoi pas ! En plus, comme la page suivant était une pub pour le second tome, cela prouve que les ennuies ne sont pas finis ! Je pense que je lirai le tome 2, si je le trouve à la bibliothèque, sinon tant pis !
Pas mal, mais les personnages principaux sont un peu agaçants !
14/20
- Vous êtes nerveuse ?
- Un peu.
Fanny regardait des milliers de lueurs qui les entouraient. La vérité était là, toute proche. Elles tombaient des lustres, elle éclatait sur tous les diadèmes, elle flânait sur les lèvres de cet inconnu qui n'était pas seulement en général.
- Ne vous en faites pas.
La vérité envahissait l'espace, elle est gorgeait chaque note de musique et, il maintenant qu'elle était si proche, Fanny ne savait plus si elle voulait l'entendre.
- Ils ne diront rien.
Les basses avaient fait leur entrée, il était temps de danser. L'homme donna une impulsion du bras, elle suit. En même temps que les lumières se mettaient à tourner, elle devenait un peu plus floues. Les yeux de Fanny s'étaient mouillés, elle ne savait pas bien pourquoi.
- Ils ne risqueront pas la moindre remarque.
Les violoncelles, répondant aux basses, s'attardaient sur les temps faibles ; les violons lançaient des doubles-croches. La clarinette avait repris le thème musical.
- On ne rit pas du tsar Alexandre.
Intruse est le premier tome de la saga Intruse écrite par Nicolas JAILLET. Il vient de France. Il a été publié pour la première fois en 2010 par l'éhdition Hachette. Il compte 236 pages.