Résumé :
Alan n'a jamais vu sa mère, il n'en a même jamais entendu parler. Pourtant, il ne rêve que d'une chose : la rencontrer. C'est pourquoi, le jour de son anniversaire, son père lui remet une adresse, celle de sa mère...
Cette rencontre va le pousser à parcourir l'Europe, à braver tous les dangers...
Pourquoi sa mère ne l'a jamais rencontré ? Que va-t-il se passer ? Face à quels dangers va-t-il se retrouver ?
Avis :
Ma mère l'avait à peine acheter que je savais que je le lirai. Après tout Mikaël OLLIVIER, c'est un peu l'auteur qui a bercé toute mon enfance, lui qui a écrit les premiers livres que j'ai lu... Enfin bref, tout ça pour dire que j'étais impatiente de le découvrir. Et je ne suis absolument pas déçue, au contraire, c'est un gros coup de cœur ! Du début à la fin, j'ai été captivée par l'histoire...
Il y a vraiment beaucoup de suspense dans ce roman. Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire, plus rien à faire d'autre que de dévorer ce livre. Non, sérieusement, je l'ai lu en peine une matinée, un peu plus. Bon, j'avoue c'est écrit gros, donc je n'ai pas vraiment de mérite, mais ce que je veux dire, c'est que je n'ai pas vu le temps passé. Et puis l'intrigue est assez surprenante, enfin, c'est vrai qu'elle ne sort pas plus que ça de l'ordinaire, quand on y repense , pourtant, on ne sait jamais vraiment ce qui va se passer après... C'est vraiment un sentiment que j'ai aimé !
Quant aux personnages, ils sont vraiment sympathiques et attachants. J'ai adoré découvrir Alan et Ellen... Ils ont quelque chose. Et puis voir naître leur relation est vraiment intéressant : quand une mère découvre son fils et inversement... En plus, on est dans la tête de chacun des deux héros, du coup, on sait exactement comment il vive la chose, leur surprise, leurs sentiments... Par contre, Mathias m'a un peu manqué... Son personnage est un peu trop effacé à mon goût, j'ai d'ailleurs regretté à une reprise de ne pas savoir ce qu'il avait dans la tête... Les autres personnages (Stéfan, Rayko) sont biens, mais finalement, je ne me suis pas attachée plus que ça à eux. Cela dit, leurs destins m'ont un peu affectée, j'étais préoccupée par ce qui allait leur arriver...
Jusqu'à la toute fin, j'ai attendu, je ne savais pas comment ça allait terminer... Les dernières pages arrivaient et j'étais encore au plein milieu de l'action... Franchement, je ne voyais pas comment ça allait finir, plus j'avançais plus je soupçonnais une fin brusque. Mais finalement ce n'est pas le cas, elle est très bien écrite et conclue bien l'histoire.... C'est vrai que je n'aurais pas dit non à un prologue, pour connaître la relation entre les personnages, mais le texte est finalement assez clair pour qu'on le devine...
En tout cas, une chose est sure : ce livre est plein d'émotions. Des bons comme des moins agréables... Pendant ma lecture, j'étais finalement autant sous pression que les personnages, ils ont réussi (ou plutôt l'auteur) à me transmettre tout leur stress, mais aussi tout leurs sentiments... Je me suis vu au milieu de l'action, poursuivi, dans le froid, la neige, avec des gens qui me parlait bulgare autour de moi... Bref, j'ai fait leur voyage, j'ai tout découvert en même temps qu'eux. Je ne sais pas si c'est parce qu'il y a des descriptions ou quoi, mais en tout cas, j'ai encore des images de paysages, de scènes dans la tête...
Un vrai coup de cœur pour une histoire pleine d'émotions !!
19/20
Lu dans le cadre du challenge new PAL 2014 [ma progression]
Lu pour le challenge ABC 2014 [ma participation]
Bonus : Challenge Gourmand, session 1 [ma participation]
J'ai inspiré profondement et j'ai soulevé le rabat de l'enveloppe.
D'abord, j'ai trouvé un billet de train Paris-Londres. Open comme on dit quand la date du voyage n'est pas fixée à l'avance.
Je ne comprenais pas. C'était un voyage à Londres, mon cadeau ?
- Il y a autre chose dans l'enveloppe, a précisé mon père.
Un bristol, avec un nom, une adresse, et dessous :
Joyeux anniversaire, mon fils. N'oublie jamais que je t'aime.
J'ai lu et relu, le souffle court :
Ellen Ivaldi - 37, Wilton Crescent - London.
Ellen Ivaldi.
Ellen Ivaldi.
Ellen.
Ma mère ?
Plus jamais sans elle a été écrit par Mikaël OLLIVIER. Il vient de France. Il a été publié pour la première fois en 2012 et republié en 2013 par l'édition France Loisir. Il compte 272 pages.